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Dimanche 28 septembre 2025, 17h00
Collège de Gambach, Fribourg

Zlata
Chochieva

 © Kristina Radiy

Zlata Chochieva

« Choichéva, qui est esthétiquement convaincante chez Schumann, pourrait être prise ici pour une autre pianiste, tant l'univers sonore de Ravel est entièrement vécu

par elle... Dans l'ensemble, c'est un programme de premier ordre interprété

par une pianiste extraordinairement douée. »​

Gramophone, 2023

Acclamée dans le monde entier pour son excellente technique et ses capacités d'interprétation hors du commun, Zlata Chochieva a déjà fait ses preuves de manière impressionnante lors de son premier album Piano-Classics, très apprécié, avec les « Variations Chopin » de Rachmaninov et la première sonate pour piano. Elle en a déjà fait la preuve de manière impressionnante lors de son premier album Piano-Classics, salué pour ses interprétations des Variations sur un thème de Chopin de Rachmaninov et de la Première sonate pour piano de Beethoven. Dans une critique cinq étoiles, le magazine FonoForum affirmait à l'époque que son jeu était « d'une fraîcheur intacte et sans manières, d'une mobilité brillante, d'une forme sûre avec un son élancé et racé » et qualifiait l'album d'« œuvre remarquable ». « Une prestation parfaite et cohérente ».

 

Sur son deuxième CD, qui figure dans la liste des dix meilleurs enregistrements de Chopin de Gramophone aux côtés de grands noms comme Argerich, Pollini et Rubinstein, « Zlata Chochieva conçoit les études de Chopin moins comme une chasse à la parade technique que comme une série de petits chefs-d'œuvre intemporels pleins de poésie, de couleurs et d'émotions authentiques. La magie de Chopin, que tous les pianistes techniquement chevronnés sont loin de parvenir à faire ressortir, est vraiment entre de bonnes mains avec Zlata Chochieva (FonoForum). Le critique Jeremy Nicholas a écrit dans Gramophone à propos de l'enregistrement sensationnel des études de Chopin par Zlata Chochieva : « C'est sans aucun doute l'une des versions les plus constamment inspirées, les plus magistralement exécutées et les plus belles dont je me souvienne ».

 

Son disque « (re)créations », enregistré chez Accentus pendant la pandémie (une collection de transcriptions pour piano de Rachmaninov, Liszt et Friedman), a remporté le prestigieux German Record Critics' Award. Son dernier album solo, « Im freien », a été très bien accueillie par la critique, a reçu le prix « Editor's Choice » du Gramophone Magazine et a reçu cinq étoiles de la part du magazine Musica. Son premier CD pour orchestre avec le BBC Scottish Symphony Orchestra, enregistré en exclusivité pour le label Naïve Records, est sorti en octobre 2024. Il contient des œuvres pour piano avec orchestre de Rimsky-Korsakov, Prokofiev et Tsfasman.

Au cours de la saison 2024/2025, Zlata Chochieva fera ses débuts en solo au Carnegie Hall de New York et ses débuts orchestraux à Paris avec Marzena Diakun, ainsi que des récitals au nouveau Bechstein Hall de Londres, au Konzerthaus de Berlin, à la Sala Verdi de Milan et au Victoria Concert Hall de Singapour, entre autres.

Zlata Chochieva a fait sa première apparition sur scène à l'âge de quatre ans seulement, puis a donné son premier concert Mozart dans la grande salle du Conservatoire d'État de Moscou trois ans plus tard. Depuis, elle s'est produite dans de nombreux lieux tels que l'Herkulessaal de Munich, le Concertgebouw d'Amsterdam, la Philharmonie de Paris, le Wigmore Hall, le Teatro La Fenice de Venise, le Konzerthaus de Berlin, l'Elbphilharmonie de Hambourg, le Victoria Hall de Genève, le Tivoli Concert Hall de Copenhague, la Casa da Música de Porto, la grande salle du Conservatoire de Moscou et le National Kaohsiung Center for the Arts à Taïwan.

 

Avec un répertoire orchestral remarquablement riche et varié s'étalant sur environ 60 concerts, elle s'est produite avec de nombreux grands orchestres, dont l'Orchestre national de Russie, l'Orchestre symphonique d'État de Russie, l'Orchestre symphonique écossais de la BBC, l'Orchestre philharmonique de Copenhague, l'Orchestre de chambre de Munich et l'Orchestre symphonique national de Taïwan. Parmi les chefs d'orchestre avec lesquels Zlata Chochieva a volontiers collaboré, on trouve Mikhail Pletnev, Simon Gaudenz, Dmitry Matvienko et Tugan Sokhiev.

Passionnée de musique de chambre, Zlata Chochieva a déjà collaboré avec de nombreux musiciens de renommée internationale tels que Stephen Kovacevic, Lynn Harrell, Gilles Apap, Wenzel Fuchs et Jacquelyn Wagner.

 

Originaire de Moscou, elle réside désormais à Berlin. Elle a été l'élève de Mikhail Pletnev à la Central Special Music School et a également étudié avec Pavel Nersessian au Conservatoire d'État de Moscou. Elle a terminé ses études à l'Université Mozarteum de Salzbourg avec Jacques Rouvier, dont elle a ensuite été l'assistante pendant plusieurs années.

 

En 2018, Zlata Chochieva a fondé le Festival international dans la propriété de Rachmaninov à Ivanovka, qu'elle dirige depuis lors. L'année dernière, elle est apparue à la Villa Senar dans un projet du producteur de films allemand Jan Schmidt-Garre intitulé

« L'alchimie du piano » et a parlé de Rachmaninov.

 

Originaire d'Ossétie, elle parle la langue ossète, classée comme « en danger » par l'UNESCO. Outre le piano, Zlata a une passion pour la musique de film, à laquelle elle s'adonne pour la première fois cette année.

« Dès les premières notes, il est clair que Chochieva n'est pas entré en studio

par hasard ou pour remplir un contrat. Ici, la musique est jouée avec un dévouement total et une conviction profonde. »

Gramophone, 2021

Dimanche 28 septembre 2025, 17h00
Collège de Gambach, Fribourg

Programme :

Giovanni Battista Pescetti (1704-1766)

Sonate en do mineur

 

Robert Schumann (1810-1856)

Davidsbündlertänze op. 6

 

Sergueï Prokofiev (1891-1953)

3 pièces pour piano tirées du ballet Cendrillon de Prokofiev op. 95

                  

Sergueï Prokofiev 

Sonate pour piano no 6 en la majeur op. 82


 

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« « Chochieva est clairement attirée par les aspects poétiques de la musique,
mais son jeu est également imprégné d'une énergie qui met en valeur les tensions entre les voix supérieures et inférieures. Ses nuances sonores sont pleines de fantaisie et elle ne se contente jamais d'être « belle ».

La pianiste dispose de la plus grande mobilité à la main droite.

Elle peut varier son articulation et son poids aux vitesses les plus élevées et aux volumes les plus faibles. Elle laisse cependant aussi flotter les lignes cantabile les plus délicates avec beauté et sérénité. Son ancrage rythmique dans la main inférieure est tout aussi impressionnant et peut se faire avec force si nécessaire.

Il est intéressant d'observer comment elle choisit les couleurs et les techniques pour explorer les spécificités de son jeu. Il n'y a rien d'uniforme, même de loin. Pourtant, ses choix semblent si naturels et convaincants qu'on en oublie sa technique pour ne penser qu'à la musique. »

Geoffrey Newman, Seen and Heard International, 2019
 

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PROKOFIEV, RIMSKY-KORSAKOV

Sortie : 25 octobre 2024

Le concerto pour piano de Rimsky-Korsakov compte parmi les œuvres les plus obscures du romantisme russe.

 

Écrite en 1883 à la mémoire de Franz Liszt, cette œuvre à la structure monothématique construite sur un thème populaire russe avait beaucoup impressionné Balakirev, qui avait été surpris d'entendre une partie soliste écrite de manière aussi idiomatique par un compositeur qui n'était pas lui-même pianiste.

 

Âgée de quatorze ans, Zlata Chochieva avait joué l'œuvre sous la direction de Mikhail Pletnev, alors directeur de l'Orchestre national de Russie. Pour elle, ce concert reste un « miracle de saveur, de poésie et d'inspiration ». Son jeu intelligent et clair se prête parfaitement au lyrisme très délicat de Rimsky-Korsakov dans cette magnifique partition pleine de nombreux et subtils contrastes.

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IM FREIEN (2CDs)

Sortie : 19 mai 2023

Pour son deuxième album chez Naive, Zlata Chochieva a choisi un programme grandiose et audacieux qui associe Robert Schumann, Maurice Ravel, Franz Liszt et Béla Bartók

à des compositeurs moins connus tels que Felix Draeseke et Adolf Schulz-Evler.

 

La pianiste russe, qui a élu domicile à Berlin, est sensible aux signaux de la nature et aux émotions qu'ils sont capables de susciter. Pour Zlata Chochieva, cet album très personnel est comme un patchwork qui tourne le regard tour à tour vers l'intérieur et l'extérieur, ou comme un paysage sous des formations nuageuses changeantes.

 

« Le programme d'un album produit n'est pas un programme de concert, je veux ici raconter une histoire, transmettre une grande variété d'émotions et montrer ainsi différentes perspectives », déclare Zlata Chochieva à propos de cet enregistrement.

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Critique de CD

Veröffentlichung: 3. Mai 2024

Individuellement

Zlata Chochieva dresse avec brio et force d'imagination un panorama des mises en musique de la nature, de Schumann à Bartók.

 

« En plein air » semble être un titre un peu lapidaire pour un album consacré à la représentation musicale de la nature, mais il fait référence au cycle pour piano peu connu du même nom de Béla Bartók, dont Zlata Chochieva a choisi les « Sons de la nuit » comme pièce finale de son double CD. Et clôt ainsi en quelque sorte la série qui commence avec Entrée des Scènes de la forêt de Schumann et au cours de laquelle on peut entendre une partie de

ce que les compositeurs romantiques ont créé en 

matière de mise en musique de la nature.

 Les « Scènes de la forêt » de Schumann constituent, par leur condensation poétique, un modèle pour les “Miroirs” de Ravel, autrement plus exigeants, que Zlata Chochieva met en musique avec autant de force imaginaire et de bravoure pianistique que deux études de Liszt et la « Petite Histoire » de Felix Draese - cette dernière étant une découverte, tout comme l'étincelante paraphrase d'Adolf Schulz-Evler sur la valse du Danube de Johann Strauss. La sonorité du Bechstein D282, à la fois sobre et colorée, confère une touche personnelle à cette fabuleuse production.

Concerti, avril 2025

« L'idée est née pendant la pandémie, parce que j'étais frustrée de ne pas avoir de concerts, de ne pas pouvoir voyager et même de ne pas pouvoir voir ma famille. Je me sentais seule et j'étais à la recherche d'une source d'inspiration.

C'est alors que j'ai compris que c'était la nature qui me donnait le plus de force.

Elle est ma plus grande source d'inspiration et répond à beaucoup

de mes questions. »

C'est à cette époque qu'elle a commencé à apprendre le cycle pour piano

Miroirs de Maurice Ravel et qu'elle a réalisé qu'il s'agissait de quelque chose de très particulier. Ravel y fait référence à une citation de Shakespeare :

« L'œil ne se voit pas lui-même, sinon par reflet, à travers d'autres choses ».

Sans un regard extérieur, il est impossible d'accéder à une compréhension adéquate de soi-même. C'est pourquoi on a besoin d'un miroir, et ce miroir, c'est la nature.

« C'est une pensée magnifique », conclut-elle.

Zlata Chochieva : Entre idylle et menace, In : Rondo, mai 2023

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Lieu de l'événement

Aula, Collège de 
Gambach, Fribourg

 

Collège de Gambach (bâtiment D),

Av. Louis-Weck-Reynold 9, 1700 Fribourg

Suisse

Le Collège de Gambach est issu de l’Ecole Supérieure de commerce pour jeunes filles, fondée en 1905 par la Congrégation des Ursulines. De 2009 à 2012 sont construits trois nouveaux bâtiments (B, C, D), puis le bâtiment principal (A) est entièrement rénové. Ce nouvel ensemble est inauguré en septembre 2014.

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